Hernie discale : quand doit-on recourir à la chirurgie ?
Si les cas de hernies discales sont importants dans la population, il faut savoir que très peu d’entre elles sont opérées car les médecins préfèrent utiliser des techniques non invasives qui dans deux tiers des cas amènent à une disparition des symptômes.
De la pathologie au handicap
Les médecins spécialistes envisagent uniquement la chirurgie dans certains cas très rares. Il s’agit des personnes pour lesquelles une action par voie médicamenteuse ne fonctionne pas, de la même façon que les injections. Lorsque la douleur s’installe sur une durée dépassant les cinq à six semaines consécutives, il convient d’envisager un autre mode de prise en charge.
D’autre part, les facteurs psycho-sociaux sont pris en compte car si cette hernie discale remet en question le maintien d’un poste de travail pour incapacité à occuper son emploi, les chirurgiens seront plus enclins à procéder à une opération pour rétablir un état de santé satisfaisant rapidement.
5% des cas
La chirurgie ne concerne que très peu de patients touchés par cette pathologie car en général, l’IRM ou le scanner révèlent que la douleur a pour origine l’inflammation autour du disque vertébral endommagé.
Il s’agit donc d’un problème inflammatoire qui doit être traité avec les moyens correspondants. Il n’est pas envisageable d’opérer toutes les personnes qui souffrent d’hernies discales.
Il est même possible de constater une hernie discale sur les différents examens médicaux mais que celle-ci soit complètement indolore. La hernie discale doit donc être traitée au cas par cas et la personne touchée doit faire confiance à ses médecins pour choisir la meilleure solution dans tous les cas.
Réclamer une chirurgie pour une hernie discale chronique ou dont l’intensité est importante ne sera pas forcément entendue si cette demande ne constitue pas la solution idéale.